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la-theorie-du-vril

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    Burzum Jesus' Tod (Filosofem)

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    Création : 25/10/2014 à 11:09 Mise à jour : 13/01/2019 à 03:36

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    2

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    L'Institut 
     

    2
     

    _____Le pauvre estomac de von Falkenstein criait sérieusement famine alors que la Mercedes franchissait le dantesque portail de fer forgé de l'Institut de l'Ahnenerbe. Les nombreux bâtiments d'avant la grande guerre appartenant à la tanière du docteur Rip Merken occupaient plusieurs hectares. Ils étaient ceints d'une véritable muraille en brique brunâtre, presque couleur de rouille, qui jurait fortement avec le pan de la Forêt Noire qui entourait le complexe, comme une trace de sang frais sur du cirage. Les baraquements, le manoir et les dépendances étaient autrefois la propriété d'un riche bourgeois, qui s'était constitué un patrimoine foncier important en exportant du bois avant de rejoindre le Parti. Il avait donc légué son terrain ainsi que ce qui s'y trouvait à l'Ahnenerbe, en guise de déclaration de sympathie et de fidélité. C'était, en somme, la dot qu'on donnait pour épouser une place importante au sein du NSDAP. La scierie et les ateliers avaient été reconvertis en logements, bibliothèques, amphithéâtres, cabinets de curiosités et autres salles d'examens aménagés selon la convenance de ses nouveaux propriétaires.

    _____La voiture imposante franchit au pas une allée bordée de chênes, les pneus crissant doucement sur le gravier clair et von Falkenstein eut le temps de détailler le vaste parc que contenait l'Institut. Des sentiers rectilignes et pavés couraient devant des bâtiments n'excédant pas trois étages, les montants des larges portes d'entrée trahissant les anciens bureaux de la scierie. Ceux-ci formaient un П grec au milieu duquel on avait goudronné une place à la hâte pour y parquer les différents véhicules – voitures et camions d'approvisionnement alimentaire et matériel – de l'Institut.
    _____C'est là que se gara Volker.

    _____Savamment calligraphiés, des panneaux étaient cloués sur le mur en brique d'une des branches formée par les bâtiments courtauds, en brique plus sombre et au toit en tuiles de schiste noir propre de la région. Cela lui apprit les directions à prendre en fonction de ce qu'il cherchait. Quittant la voiture, non mécontent de se dégourdir enfin les jambes, von Falkenstein lut ainsi « Manoir / administration » sur l'une des lamelles de bois. De son avis, ça avait l'air bien organisé, par ici.

    _____— Restez ici, ordonna-t-il au sergent de la Wehrmacht, sorti également.
    Ce dernier était en train d'essayer de se débarrasser de la boue séchée qui lui collait au pantalon, afin de paraître plus présentable en ces lieux qui fleuraient bon l'efficacité austère si chère aux architectes germaniques.
    _____— Herr Capitaine... fit mine de commencer Carl Volker.
    _____— Vous pouvez partir à la recherche des cuisines, l'interrompit von Falkenstein, qui savait très bien où son pitoyable chauffeur voulait en venir. Vous avez deux heures. Entendu ?
    _____— Entendu, Herr Capitaine, répondit précipitamment le sergent en grimaçant de soulagement et en le saluant avec respect avant qu'il ne tourne les talons.

    _____Profondément ravi de se retrouver enfin seul après cet horripilant et ridiculement long trajet, von Falkenstein s'éloigna le long d'une allée symétriquement pavée qui bordait les anciens bureaux en Π.
    _____Sortant une cigarette dans l'espoir de couper la faim de plus en plus envahissante – il était plus de quinze heures et il n'avait rien avalé depuis le petit matin – il s'arrêta afin de s'orienter et en profita pour se coiffer de son képi réglementaire. Il se trouvait à une centaine de mètres du grand hangar qui abritait autrefois la machinerie de l'exploitation, refondue en une sorte d'hôpital, s'il en croyait la signalisation tarabiscotée plantée au croisement piéton. La vue gênée par les arbres centenaires, il ne voyait pas le bâtiment en entier mais peu lui importait. Il devait se rendre au centre nerveux de l'Institut, qui n'était rien d'autre que le manoir de l'ex-propriétaire de la scierie, devenu bureaux administratifs et logeant les personnalités remarquables de l'Ahnenerbe. Il prit donc cette direction, longeant ce qui lui sembla être un corps de ferme et des étables, contournant ces dernières par la gauche et suivant toujours les pavés clairs, qu'un banc surchargé de fioritures venait parfois égayer.
    _____ C'était propre, bien ordonné, mais très civil. Un agréable changement après son casernement militaire de Stuttgart.
     
    _____Il y avait un plan d'eau pas loin, il avait presque envie d'y courir pour y tremper les pieds. Une vraie colonie de vacances, cet Institut, malgré le morne crachin qui s'était mis à clapoter par intermittence. En chemin, il croisa une patrouille composée de deux première classe SS, qui s'arrêtèrent obligeamment pour le saluer. Tout frétillants à la vue de ses galons. Kristoph Locke et Erich Gebbert, d'après leurs présentations courtoises. De l'intendance. Ils avaient pas l'habitude de voir de l'officier, dans les parages, ils le regardaient comme une curiosité légendaire.
    _____« Ooooh, Herr Capitaine, mais d'où sortez-vous ? Aaaah, la Sanitätstaffel, vraiment ? Vous êtes docteur, c'est ça ? De Stuttgart, dites-donc, c'est pas la porte à coté. » Et caetera.
    Mais aussi enthousiastes qu'ils pouvaient se montrer, les gardes furent incapables de lui indiquer précisément où se trouvait Herr Doktor Rip Merken, ni qui s'était exactement, d'ailleurs.
    _____« Un docteur en raciologie, oui, mais lequel ? Vous savez, il y en a beaucoup ici, l'Institut en est tellement rempli que ça déborde... »
    _____Avec un petit effort de remémoration, ils lui fournirent qu'une vague description du fameux personnage, si bien qu'il ne s'attarda guère et poursuivit sa route. Il marcha en direction des tourelles décoratives du grand manoir aux larges ailes qu'il voyait entre les cimes des gros chênes, droit devant lui. Il était à mi-chemin de sa destination quand il entendit quelqu'un le héler dans son dos. Se retournant, il vit un homme de taille moyenne, âgé d'une bonne quarantaine d'années, se diriger vers lui d'un pas leste et en conclut qu'il s'agissait de celui qu'il cherchait. Cheveux blond pâle, yeux d'un brun de pierre chaude cerclé de lunettes, ce dernier avançait d'un pas un peu bondissant, gaillard. La jaquette rayée ouverte, il se fichait éperdument de la bruine persistante qui flottait dans l'air et donnait l'impression de marcher au son d'une fanfare qu'il était le seul à entendre.

    L'instant d'après, le docteur exagérément jovial confirma son identité avec un large sourire étirant sa bouche épaisse :

    _____— Docteur Gustav Rip Merken, s'annonça-t-il. Ravi de vous rencontrer. Vous êtes bien le SS que j'ai demandé à Stuttgart ? Vous venez de Stuttgart, n'est-ce pas ?
    _____« Non, enfoiré, je me suis perdu en cherchant une boulangerie », pensa l'intéressé en se retenant de faire la moue. Ravalant la répartie caustique, il lui tendit une main gantée.
    _____— Herr SS-Hauptsturmführer von Falkenstân, se présenta-t-il alors que le chef de l'Institut lui secouait le bras.
    Le docteur continuait de sourire, révélant une dentition blanche et impeccable. L'affabilité faite homme, avec une chemise au col rigide qui avait quelque chose d'un vicaire, mais la poigne molle d'une nature lâche.
    _____— Von Falkenstân ?
    _____— Falkenstein, se corrigea le capitaine-SS.
    _____— Un ressortissant de la noblesse allemande, hein ? Je vous en prie, suivez-moi.
    Rip Merken partit en sautillant presque d'enthousiasme comme un drôle de pigeon. Encore un peu et il se mettrait à roucouler.
    _____— Je suis Autrichien, rectifia machinalement von Falkenstein en emboîtant le pas au docteur en costume trois pièces d'un marron chic.
    _____— Oh ! D'accord. Je me disais bien que vous aviez un drôle d'accent ! De toute manière, vous êtes citoyen du Reich avant tout, n'est-ce pas ? déblatéra l'oiseau myope. Et, si je puis me permettre une indiscrétion, qu'est-il arrivé à votre nez ? Vous saignez.
    _____Se débarrassant au préalable de son gant pour ne pas en salir la douceur, l'autre s'essuya le visage du plat de la main et vit une fine trace écarlate sur ses doigts. Il devait en avoir plein les narines.
    _____— Ça... un léger accident sur le chemin. Merci au dégénéré consanguin qui me faisait office de taxi, expliqua-t-il en se frottant les phalanges à l'aide de son mouchoir, déjà bien tâché de rouge sombre.
    _____— Ça n'a pas l'air cassé. Je vous ferais apporter de la glace pour que ça désenfle, une fois qu'on sera arrivés, lui promit Rip Merken.
    _____— Merci.
    _____— Dites-moi, Herr SS-Hauptsturmführer von Fa... von Fel... Herr SS... bon sang, s'embrouilla légèrement le docteur. Hm, votre prénom, c'est quoi ? se reprit-il.
    _____— Hans, cracha son interlocuteur.
    _____— Dites-moi, Hans... je vais vous appeler Hans, j'espère que cela ne vous gêne pas ? s'intéressa Rip Merken avec prévenance. Je ne suis qu'un modeste docteur civil que peu familier des protocoles militaires, donc je vous en prie, ne vous formalisez pas... toutes vos histoires de grade, j'y comprends rien...
    _____— Pas de problèmes, renifla l'apostrophé avec un air qui disait le contraire.
    _____— Savez-vous pourquoi j'ai demandé à la Kommendantur1 de Stuttgart de vous envoyer ici, Hans ?
    Le capitaine-SS s'autorisa un mince sourire contrit en regardant le docteur.
    _____— Le colonel Lasth a été plutôt évasif à ce sujet. Il m'a dit que l'Institut avait désespérément besoin de quelqu'un possédant mes compétences, sans toutefois spécifier lesquelles, prononça-t-il, légèrement agacé.
    _____— Désespérément besoin, répéta le docteur en exhibant une fois de plus sa dentition étincelante. Ce vieil Ulrich Lasth a le don d'employer les mots justes. Vous êtes le seul officier à cinq cent kilomètres à la ronde et j'exagère à peine, qui sache aligner plus de deux mots en ukrainien et il se trouve que c'est justement ce que je cherche depuis plusieurs mois...
    _____— Et pourquoi ? s'enquit sèchement von Falkenstein, guère d'humeur à faire des politesses.
    _____— Oh, c'est une longue histoire que je ne tiens pas à vous imposer dans l'immédiat, répondit Rip Merken en rajustant ses lunettes alors qu'ils arrivaient près du perron du manoir. Vous devez être affamé après ce long trajet. Allons nous restaurer et je vous expliquerais ça devant un bon verre. En plus, il pleut, alors on sera mieux à l'intérieur...
    _____— Ça sera avec plaisir, dit von Falkenstein d'un ton enfin détendu. Je crève la dalle.
     
    _____Il s'était attendu à un accueil beaucoup moins aimable et jovial. Mais après tout, l'Ahnenerbe était une organisation d'études menée par des civils. On était bien loin de la rudesse militaire, ici. Il suivit Gustav Rip Merken, montant la volée de marches en marbre qui menait aux grandes portes du pavillon, au verrou aussi gros que son poing.

     
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    #Posté le vendredi 30 janvier 2015 10:02

    Modifié le mardi 02 juin 2015 06:29

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    Belysis, Posté le samedi 20 février 2016 06:08

    Un chapitre assez court, mais très agréable à lire :)
    Tu soignes vraiment bien tes descriptions, elles ne sont pas ennuyantes. Et tu travailles parfaitement bien les cinq sens. Pour le lecteur, c'est un vrai
    bonheur !
    J'adore le caractère de ce fameux Hans. Il est hyper froid ... MAIS QU'EST-CE QUE J'AIME CA.
    J'ai remarqué que tu arrives bien à différencier les deux personnages. Enfin niveau dialogue (langage, politesse), caractère et physique. Parce que certains écrivains créent des personnages qui possèdent le même caractère, la même façon de parler, presque le même physique... Et je trouve que ce n'est pas réaliste. Enfin bref, moi-même je crois que j'en fait partie :') Et toi tu arrives à déjouer cette faute :)

    Hâte d'en apprendre plus sur ces personnages et cet Institut !
    Bonne journée :)

    Bely'


    Menscheit, Posté le dimanche 20 septembre 2015 02:20

    Bonjour !
    Je viens de lire les chapitres 1 et 2, j'avance tout doucement ^^
    J'ai surtout apprécié le premier, qui permet de découvrir Hans à travers le regard de Volker. La narration, le réalisme et le détail des scènes y est aussi pour beaucoup. C'est très agréable comme entrée en matière. J'ai jeté un coup d'oeil à ce qu'était la forêt noire dont tu parles, et ça a l'air plutôt sympa !
    Et je me demandais aussi, est-ce que tu as réécrit le premier chapitre par hasard ?


    LegendOfFreedom, Posté le samedi 22 août 2015 14:52

    Bonsoir !
    Je passais juste par là, et j'ai lu tes deux premiers chapitres. Franchement, j'aime ta fiction. Ton écriture est fluide et j'aime beaucoup le sujet de la deuxième guerre mondiale, voilà c'étais juste pour te dire que j'apprécie vraiment ta fiction ! J'ai hâte de lire la suite !

    Ps: dans ce chapitre j'ai bien aimé ce passage
    " Docteur Gustav Rip Merken, s'annonça-t-il. Ravi de vous rencontrer. Vous êtes bien le SS que j'ai demandé à Stuttgart ? Vous venez de Stuttgart, n'est-ce pas ?
    _____« Non, enfoiré, je me suis perdu en cherchant une boulangerie », pensa l'intéressé en se retenant de faire la moue. Ravalant la répartie caustique, il lui tendit une main gantée."

    Bonne continuation !


    Annabell-Puttirod, Posté le mardi 04 août 2015 19:17

    Bonjour !
    La lecture était agréable. Après je suis pas une grande fan des descriptions, je préfère l'action.
    J'ai beaucoup apprécié le soin apporté au respect des détails historiques, le peu de fautes, et l'humour. Les noms allemands à rallonge m'ont un peu perdue mais il commence à être tard c'est peut être pour ça ! ^^
    Un détail : "ni qui s'était exactement"
    Bonne continuation ! :)

    Annabell


    La-Plongeuse-du-Gondor, Posté le mercredi 15 juillet 2015 18:26

    Hello ! Comment vas-tu ? je sais que ça ait longtemps, je tente de me rattraper avec ce chapitre ! Que j'ai adoré, bien sûr, surtout grâce à l'admirable courtoisie de von Falkenstein (hum hum). Sérieusement, ayant déjà lu tous tes chapitres visibles, ton héros est un putain de connard d'enfoiré que je ne peux m'empêcher de m'aimer. Tu m'attires dans le côté obscure de la force ! *choquée* Sérieusement, tu arrives à rendre ton personnage identifiable malgré son caractère et sa façon de penser peu commune.

    Juste un détail... pour le dernier dialogue, on ne dit pas "ce sera avec plaisir" ? Ca sonne mieux à mon oreille.

    Ton écriture m'emporte toujours autant, le caractère de ton personnage est soigné (par là, qu'on se comprenne, je veux dire qu'il tient la route). Le scénario... et bien, je connais un peu la suite ! Pas beaucoup d'action encore, mais le chapitre n'est pas trop long, on ne s'endort donc pas !

    N'empêche, il y a quelques phrases que je ne peux m'empêcher de citer :

    " Dites-moi, Hans... je vais vous appeler Hans, j'espère que cela ne vous gêne pas" Non, ça ne me gène pas, ça me casse sérieusement les couilles. Sérieux, un officier de la SS que tu viens à peine de rencontrer, à qui tu demandes de l'appeler par son p'tit nom ? Pulsions suicidaires, le gars. Et puis, ce n'est pas compliquer : le grade ne contient que 18 lettres, et le nom de famille que 14. Un petit effort s'il vous plaît ! (je me lâche, mais il est tard, je reviens de l'entraînement, alors...).

    "Pas de problèmes, renifla l'apostrophé avec un air qui disait le contraire." Va te faire foutre connard, il ne te convient pas, mon nom ? C'est un peu près ce que je me dit lorsque je vais en compétition en Flandre et qu'il y en a un qui te regarde droit dans les yeux et qui fait bien exprès d'écorcher ton précieux nom de famille...

    ENTRACTE : Je viens de remarquer quelque chose...

    " Herr SS-Hauptsturmführer von Falkenstân, se présenta-t-il". Le Herr ne devrait pas être nécessaire, à mon avi, puisqu'il ne s'adresse pas à une personne, mais il se présente. En Français, on se présente en disant "Capitaine Bonaventure" (je ne sais même plus de où je sors ça..), et pas "Mon Capitaine Bonaventure"... tu vois ce que je veux dire ?

    RETOUR AUX JOYEUSERIES :

    "Rip Merken partit en sautillant presque d'enthousiasme comme un drôle de pigeon. Encore un peu et il se mettrait à roucouler." Là, tu m'as tuée ^^ Sur le coup, je 'imaine battre des bras comme s'il croyait que c'étaient es ailes, tout en donnant des coups de tête vers l'avant.

    "Il m'a dit que l'Institut avait désespérément besoin de quelqu'un possédant mes compétences, sans toutefois spécifier lesquelles, prononça-t-il, légèrement agacé." Lui, il n'aime pas ne pas savoir. Je le sens, je le flaire.

    " Ça sera avec plaisir, dit von Falkenstein d'un ton enfin détendu. Je crève la dalle." Manger MANGER M A N G E R !!!!!!! ON A FAIIIIIIIIIIM !

    Bref, je me rend compte que je suis bien barrée, pour le coup.

    Bien à toi, et désolée de t'avoir fait endurer un commentaire si désespérément naze,

    Petra


    La-Voie-Du-Sabre, Posté le mardi 14 juillet 2015 17:19

    "Je crève la dalle"
    Ce mec fait battre mon coeur à cent à l'heure. Je l'aime ♥
    « Non, enfoiré, je me suis perdu en cherchant une boulangerie »
    DAMN, c'est mon âme soeur.

    Euh, t'as pas un seau d'eau froide dans les parages?


    Time-to-Wriite, Posté le mercredi 10 juin 2015 10:55

    (Mais j'ai adoré les passages sur les personnages, hein) (A la relecture de mes commentaires, cela ne semblait pas assez clair)


    Time-to-Wriite, Posté le mercredi 10 juin 2015 10:54

    Donc, comme je disais, mention spéciale à tout ce qui touche aux personnages.
    Rien à dire sur l'intrigue, on n'avanceeee pas.


    Time-to-Wriite, Posté le mercredi 10 juin 2015 10:53

    T'as un peu galéré pour la description de l'Institut, non ? Ce n'est pas très fluide et on sent que les passages qui t'intéressent vraiment (et que tu prends plaisir à écrire) sont les personnages (descriptions et dialogues)

    "Pas de problèmes, renifla l'apostrophé avec un air qui disait le contraire." Sur ce passage, il faut écrire "Pas de problème". En général, on peut écrire indifféremment "pas de problème" ou "pas de problèmes" mais, ici, le singulier s'impose car la réponse implique "pas de problème en soi". C'est une règle de français assez "mystérieuse", je l'accorde.


    Arpenteur-du-fleuve, Posté le mardi 02 juin 2015 07:38

    Oui camarade de voilà !
    Quand je serais président à vie de mon propre pays, je l'apellerais Voiland. Ou mieux, le Voilhalla ! A voir...

    Bref, trève de mauvais plaisanteries. Ben j'accroche toujours autant. Il se passe pas grand-chose mais les dialogues... acides et bien construits pimentent vraiment le texte. Pour Falkenstein, sans le prologue ça n'aurait effectivement été qu'un gros connard arrogant, mais on comprend assez vite qu'il s'est forgé comme une carapace et que donc, il n'y a pas que ça qui fait sa personnalité. C'est peut-être pas très clair mais je me comprends...
    Donc j'adore. Lire la suite. Tout ça.

    Si je puis me permettre une toute petite critique : Il y a un passage ou on entre dans les pensées de F. qui m'a troublé : "Non, enfoiré, je me suis perdu en cherchant une boulangerie », pensa l'intéressé"
    Le fait de passer d'une focalisation externe à un point de vue omniscient casse un peu le rythme de la lecture. Après, ce n'est que mon avis et je ne suis pas du tout du tout un pro de l'écriture donc tu peux tout simplement ignorer ce détail (oui je suis mal à l'aise avec le fait de faire des critiques...).
    En plus tout le reste est magnifiquement travaillé. Vraiment

    Ben oui, voilà.


    SombreReflet, Posté le samedi 23 mai 2015 19:28

    Huh, ça me soûle, je ne sais pas trop quoi développer dans mon commentaire vu que je n'ai rien à reprocher... Pourquoi tu fais tout bien, hein ? WHYYY ?
    Von F., on dirait qu'il est paumé, ou pas dans son monde, je trouve ça assez drôle, à vrai dire ; c'est comme si il avait un petit décalage. Sinon, le docteur, ce Rip Merken (Rip, ça m'a fait rire. Voilà voilà), je suis mitigée pour lui. Je sais pas, d'un côté, il a l'air presque sympathique (j'ai dit "presque", ha ha) et limite comique avec la description que tu en donnes dans ce chapitre, mais il me met mal à l'aise, je sais pas, je le sens mal. J'imagine trop un médecin glauque et complètement taré qui fait des trucs glauques et tarés. Huh huh. En soi, c'était un agréable chapitre de transition, j'ai hâte d'en savoir plus sur l'Institut et sur ce docteur, hé hé. D'ailleurs, j'ai une petite question, je sais pas, peut-être qu'elle est stupide mais je me demandais : est-ce que l'Institut existait vraiment ou tu l'as inventé de toutes pièces ? A moins que tu t'es inspirée de quelque chose qui existait bel et bien pour le créer ?
    J'espère que je pourrais faire un commentaire digne de ce nom pour le prochain chapitre, parce que j'aime pas ne rien avoir à dire d'utile à chaque chapitre, je me sens trop inutile, là...


    RebirthOfTheKing, Posté le samedi 23 mai 2015 11:56

    Je sais pas pourquoi je viens d'imaginer Hans courir les bras en l'air vers la cuisine en mode Chibbit (oui oui je sais) et j'ai été prise d'un bon gros fou rire donc merci Hans pour cette image caustique xD. Heu sinon, ma mère m'écraserait avec le Scenic parce que j'ai pas commencé par bonjour :), donc bonjour comment vas tu ? Je sais que j'avais dis que je reviendrais lire hier sauf que bin j'étais occupée... A vrai dire mon ordinateur m'a fait croire qu'il était décédé et quand il est reparti j'ai eu la furieuse envie de changer tout mon blog donc voilà pour me voilà uniquement maintenant... j'ai eu 4 en excuse au BAC, cet examen a été une véritable épreuve au sens biblique du terme à croire.... Breeeeef

    Je vais me recentrer un peu sur ma lecture, ce chapitre ressemble un peu à un chapitre transitif comme quand on pars dans l'espace et qu'on enfile sa combinaison de cosmonaute (?). Bin là on s'habille pour sauter dans le vif du sujet. Et tu peux pas savoir comme je suis contente que l'institut soit un regroupement de savants appartenant au civil... Je suis très mal-à-l'aise avec tout ce qui est militaire, mais c'est vrai aussi avec tout ce qui a attrait à la religion. J'ai un petit soucis avec les groupements de personnes qui ont des armes qu'elles soient spirituelles ou réelles en fait... Je dois donc aussi avoir un soucis avec l'Etat mais... là ça deviendrait compliqué donc on va dire que pour des raisons hypocrites et social mon cerveau fait la part des choses... Enfin tout ça pour dire que lorsque l'Etat ou l'armée n'est pas impliqué directement ça me semble plus sain... mais vu la tournure des choses je pense que c'est un soulagement mal placé. En tout cas la description des lieux est bien réussi pour la première fois depuis longtemps j'ai pas l'impression de lire la description du même espace. C'est le plus dur à faire selon moi, la description des lieux... Je ne suis pas très attachée en temps que personne aux paysage et du coup j'ai du mal à en parler, mais toi tu le fais très bien... J'ai eu l'impression d'y être et ça donne encore une fois du corps à ton histoire.

    Pour en revenir à Rip je suis contente que lui non plus n'aime pas les grades, il est comme moi, ça m'évitera de me demander qu'est-ce que ça... Heureux les simples d'esprit ( Merci sinsemilia, tu t'attendais pas à ce qu'un groupe de raggae se glisse dans un de tes commentaires un jour en parlant de cette fiction heiiiiin xD et bien moi non, plus !). Bref je sais pas pourquoi mais pour l'instant j'aime bien ce nouveau personnage que tu introduits, maintenant allons voir si la bouffe de la cantine est bonne hgahahahahaha

    Déshonneur sur ta vache
    Dobby

    ps : désolée pour les dérives :/


    The-Treachery, Posté le lundi 04 mai 2015 12:06

    J'ai hate de voir comment tu amenes le fait que les medecins de l'époque doivent travailler sur l'élaboration d'une race Aryenne, c'est un sujet complexe je trouve


    The-Treachery, Posté le lundi 04 mai 2015 12:05

    Eh mais en fait, Von F. il prend tous ses interlocuteurs pour des moins que rien… (en meme temps j’avoue que tu en joues et les rends assez comiques, enfin maladroits – ya de quoi se moquer d’eux dans leur faits et gestes que ce soit le medecin que tu compare à un pigeon ou le mec de la werhmart qui l’a conduit jusqu’à son nouveau job, qui s’en fout partout pour changer une roue.. ahaha ça donne un peu de légèreté au theme de ta fiction quoi ☺ Von F. fait vrmt « il ya que moi qui est et fait bien, les autres ce sont que des incapables ».. du genre méprisant les autres mais en fait c’est lui qui semble méprisable a agir comme ça pour l’instant.
    Je suis d’accord avec toi la poignée de main montre vraiment à quel genre de personne on a affaire et le docteur RIP M. là ça serait du genre à pas se poser de questions et à obeir aux ordres sans broncher. Il a bien été endoctriné et à Mein Kampf comme livre de chevet celui là. ^^


    The-Treachery, Posté le lundi 04 mai 2015 12:04

    On entre dans l’antre de la medecine du début de la guerre.. l’ambiance austère et rectiligne typique des caractères allemands.. sympa. Et c’est donc la que va travailler Herr von F. ? ☺ (*pas bien les stereotypes Amandine*) C’est quoi la NSDAP au fait ?
    un Docteur en Raciologie ? première fois que j’entends ce terme. Ça a vraiment existé ? je suppose remarque. Docteur RIP Merken ? Normal que tu aies rajouté Rip ? genre Rest in Peace ? ^^ rien que son nom ça me donne pas envie de le rencontrer ce medecin. Si je peux me permettre ya un petit truc qui me dérange dans la trame c’est qu’à chaque fois que l’on rencontre un nouveau personnage (ici, le medecin), tu fais une description fournie de ce personnage alors c’est cool parce que du coup on peut vrmt se faire une idée de son apparence et ca dénote un peu son caractère aussi mais je trouve que ça coupe dans l’action, genre tes personnages sont figés un peu .. après si ça se trouve ça ne gene que moi,.. enfin gene, pas vraiment mais je trouve que ça coupe dans l’élan de la scène. Par contre ça n’empeche que j’adore la manière dont tu décris tes personnages avec un tel sarcasme c’est vraiment TOP !! le medecin qui marche « au rythme d’une fanfare qu’il est le seul à entendre » on voit trop le type d’homme que c’est !


    repertoire-historique, Posté le mercredi 25 mars 2015 06:59

    Ah, aussi ! J'ai vu un petit 2 qui se baladait dans ton texte : "Kommendantur2"
    Je ne sais pas ce qu'il fait là vu qu'il n'y a pas de définition (ça aurait pû être un renvoi, comme on voit dans les bas de page d'un fichier word). Là aussi, c'est un détail, mais ça m'a interloqué ^^


    repertoire-historique, Posté le mercredi 25 mars 2015 06:55

    Ce chapitre est bien aussi. Je reste un peu sur ma faim par contre à la fin de ce chapitre... Mais ce n'est pas grave !

    Il y a peut-être une petite incohérence que j'ai relevée. C'est quand Hans amène sa main près de son nez quand il saigne. Quand tu parles du sang qui est sur ses doigts et sa main, on a l'impression qu'on voit clairement la tache de sang sur sa peau nue. Mais normalement il porte des gants... Bon, c'est un détail ! Mais je voulais quand même te le dire.

    J'ai remarqué aussi que tu décrivais bien les lieux, ce n'est pas souvent qu'on voit ça. C'est donc une bonne chose :) Surtout que ces descriptions ne sont pas trop longues non plus. L'image du manoir que tu as mise est bien aussi, ça nous permet de visualiser l'endroit.


    hyxe, Posté le vendredi 13 mars 2015 07:56

    Y'a eu du changement dans le coin ~
    Navrée pour le temps que j'ai mis à revenir, d'ailleurs j'ai eu quelques soucis de blogs et de réception de commentaire, d'où mon absence de réponse si jamais tu avais reposté quelque chose.. so..

    J'aurai peu de chose à dire sur celui-là, d'ailleurs plus cours que le premier (t'avais prévenue aha). J'ai le réflexe un peu pourri de lire les grades et les noms allemands avec l'accent... ça ne doit faire marrer que moi.... Pour tout avouer j'ai encore un peu de mal à me faire un avis sur le personnage dont le nom de famille rime avec Frankenstein, d'ailleurs le combo avec RIP, c'est assez ironique dans l'ensemble... On est encore un peu en retrait quant à ce qu'il pense réellement, on voit juste qu'il est pas trop à sa place, froid et ironique comme la voix omnisciente un peu.
    "Ils avaient pas l'habitude de voir de l'officier, dans les parages, ils le regardaient comme une curiosité légendaire." >> Juste pour celle-ci, l'ajout de la négation : Ils n'avaient pas" ça rendrait la phrase plus fluide, j'aime bien la locution "de voir de l'officier" un peu familière, un peu comme un gosse dans un zoo.

    Je devrais venir à bout de ma lecture plus rapidement, là j'avoue je procrastine mes devoirs ~


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